Humanitaire

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Comment être plus solidaire? Que puis-je faire pour leur être utile? C’est le genre de réflexion qui, lorsqu’elle devient une évidence, nous pousse simplement à agir !

C’est ainsi que notre projet « Les Mères Veillent » a vu le jour. C’est aussi parce que dans le douillet d’un cabinet thérapeutique, il est parfois question de « comment donner sens à sa vie », « que faire pour se sentir en accord avec cette part de soi-même qui souhaite se donner, se rendre bénéfique aux autres ? ». Michèle Quintin en est ainsi venue à proposer des actions de bénévolat en Belgique, puis des initiatives de solidarité auprès de petites associations locales, dans des beaux pays moins favorisés que nous.

Un projet d'aide et de solidarité notamment à Bukavu, province du Kivu, République Démocratique du Congo.

Nous avons tenu à répondre au terrible appel des femmes et des enfants victimes de la guerre et des violences sexuelles sévissant à l’Est du Congo. Notre initiative se voulait effective, pour et avec des associations locales.

LES FINALITES de ce projet en quelques mots :

  • Aide plus particulièrement adressée aux femmes et aux enfants, notamment dans la région sinistrée du Kivu (R.D.Congo)
  • Implémentation de la technique de la relaxothérapie® utile en cas de stress et de traumatismes
  • Aide au ressourcement des intervenants (gestion du stress, yoga, pleine conscience)
  • Formations pour les intervenants (psychologie du stress, victimologie, techniques de détraumatisation).

L'historique du projet

En 2008, Michèle Quintin assiste à une conférence sur le Congo et sur les évènements se déroulant au Kivu, la région où elle a passé toute son enfance. Cette conférence parlait de ces femmes victimes du viol utilisé comme arme de guerre et du besoin criant d’aide et plus particulièrement de psychologues.  Elle décide de retourner là-bas malgré le fait que cela faisait 40 ans qu’elle n’y était plus allée. 

Elle le vit comme
un véritable retour aux sources. «Née au Congo et ayant vécu à Bukavu jusqu’à mes 12 ans, ma première semaine sur place a été empreinte de nostalgie et de tristesse. Un vrai coup de blues après avoir rencontré les premières victimes et où je me suis demandée : «Mais qu’est-ce que je suis venue faire ici ? Est-ce que d’une manière ou d’une autre, je peux leur être utile ?».
Elle décide de déterminer sur le terrain s’il était possible de lancer un projet d’aide à ce type de victimes. Elle y rencontre des initiatives pleine de courage et de dignité, et en revient avec des idées très concrètes. « J’ai rencontré à Bukavu des personnes merveilleuses, Marie Masson du B-Dom, Sœur Natalina du Foyer Ek’Abana et plus tard, le Dr Mukwege de l’Hôpital Panzi, prix Nobel de la Paix. Et définitivement, je me suis dit : « Oui, il y a quelque chose à faire ! ».

A son retour, Michèle Quintin en parle à sa soeur aînée Chantal, psychologue pour enfants; elle élabore un premier jet du projet « Les Mères Veillent » et elles repartent ensemble l’année suivante. 

En 2012, Michèle Quintin retourne à Bukavu avec son fils, et ensuite, avec ses 2 soeurs et puis vint la première « fournée » d’accompagnantes bénévoles (voir la rubrique les Bourling’Aideurs).

Depuis, elle repart tous les ans au Congo. Vous pouvez suivre toutes ses « aventures » dans les journaux de voyage que vos trouverez ici.

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